Ci-dessous, vous pourrez retrouver quelques exemples des recherches en lien avec l’espace menées à l’ULB et à la VUB. Naviguez dans ces fiches en cliquant sur les nombres situés ci-dessous.

La présentation est très sommaire pour le moment ! Elle sera améliorée au fil du temps.

A la recherche de vie sur Mars

S’il est maintenant bien connu qu’il y a eu de l’eau liquide à la surface de Mars, la question de la vie, passée ou présente, reste une grande question non-résolue. Ramener des échantillons martiens sur Terre permettra d’essayer d’y répondre.

 

Laboratoire G-Time; Département des géosciences, environnement et société

Science

Etudier des roches anciennes nous permet de comprendre la formation et l’évolution des planètes, y compris la Terre, et d’essayer de découvrir quand la vie est apparue sur Terre, et peut-être même ailleurs. Sur Terre, les plus vieilles roches ont 4 milliards d’années, mais étudier Mars permet d’étudier des roches encore plus anciennes.

Le rover Perseverance de la mission Mars2020 a atterri sur Mars en février 2021 dans le cratère de Jezero. Ce site d’atterrissage a été choisi car il montre de claires traces de la présence liquide à la surface de Mars. Si ce rover a des capacités d’analyses de roches très poussées lors de son périple, la grande particularité de la mission Mars2020 est que le rover peut aussi forer des morceaux d’échantillons, qui seront ramenés sur Terre d’ici 2030. Grâce à ces échantillons qui seront étudiés en détail dans des laboratoires sur Terre, nous pourrons comprendre le cycle de l’eau sur Mars, il y a 3.5 milliards d’années. Nous pourrons essayer de voir si des traces chimiques d’activité biologique, voire même des fossiles de bactéries, sont présents dans le cratère de Jezero. Aujourd’hui, la mission se focalise dans la compréhension de la formation du cratère de Jezero qui contient des roches volcaniques, fortement altérées par la présence d’eau passée. Le rover Perseverance va bientôt se diriger vers le delta, formation géologique qui contient des sédiments apportés par deux anciennes rivières. Là, nous pourrons étudier des sédiments martiens.

En parallèle, nous avons déjà des météorites martiennes aujourd’hui sur Terre, retrouvées principalement dans des déserts chauds (par exemple Sahara) ou froids (Antarctique), qui sont étudiées pour leur composition chimique. Cela se fait via un travail de laboratoire où les météorites sont dissoutes, purifiées pour les éléments à étudier et ensuite analysées. Ces analyses chimiques permettent de dater l’activité volcanique sur Mars. Grâce à elles, on peut ainsi déjà étudier l’évolution géologique de Mars.

Cursus menant à ce type de recherches :

Bachelier et Master en géologie