Femmes et sciences : quelle contribution au développement de la chimie et de la physique à Bruxelles?

Nous débuterons par une introduction d’Anne De Wit sur les enjeux de la chimie moderne dans le monde, le rôle encore actuel de conseils internationaux de chimie Solvay et la place des générations de chimistes formés en Belgique dans ces institutions et industries internationales.

Brigitte Van Tiggelen enchainera sur le parcours de Marie Curie, première femme à recevoir un prix Nobel, physicienne et chimiste française d’origine polonaise et sur celui de Lise Meitner, physicienne autrichienne active à Berlin puis Cambridge, au sein des conseils de chimie et de physique. Les recherches de ces deux scientifiques ont permis pour l’une, la découverte du radium et de la radioactivité utile dans les soins pour les maladies cancéreuses, pour l’autre, un travail sur la physique nucléaire, la radioactivité et surtout, la découverte de la fission nucléaire (utile aux bombes et aux centrales nucléaires dont dépend encore notre électricité).

Yoanna Alexiou terminera ce cours en abordant Lucia de Brouckère, chimiste belge, créatrice des jeunesses scientifiques, réformatrice de l’enseignement des sciences chimiques dans les années 1970 et première femme professeur à la Faculté des Sciences de l’Université libre de Bruxelles.

Objectifs pédagogiques

La Belgique est un fleuron de la pharmaceutique et de l’industrie chimique. Nous aimerions déconstruire l’idée que les sciences sont des métiers presque exclusivement masculins en leur montrant l’importance des femmes scientifiques dans l’histoire de la physique et de la chimie. En présentant Marie Curie et Lisa Meitner, deux figures mondialement connues de la chimie et de la physique, nous souhaitons intéresser la jeunesse dans son ensemble aux métiers de la science. Enfin, le parcours de Lucia de Brouckère, Bruxelloise, étudiante puis professeur de chimie à l’ULB est un cas intéressant pour appuyer cet argument. Par ce biais, nous entendons placer la Belgique au cœur de l’espace scientifique international.

Pour cette séance, trois femmes de formation différente interviendront : une chimiste, une physicienne et une historienne. L’outil pédagogique privilégié est l’image. La multiplicité des cas abordés sera présentée au travers des images et de photographies de ces femmes en action dans leur laboratoire.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre du Printemps des Sciences.