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Faculté de Médecine
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Section Sciences biomédicales
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Axées principalement sur l'étude de la physiologie et de la génétique humaines, les études de sciences biomédicales constituent la formation de choix pour ceux qui se destinent au domaine de la recherche-développement dans le secteur biomédical au sens large.
S'appuyant sur une solide formation en sciences de bases (physique, mathématiques, chimie, biologie) acquise en première année, les études se concentrent ensuite sur la biochimie, la biologie et la génétique moléculaires de l'organisme humain, la microbiologie, l'immunologie, la pharmacologie, les concepts de thérapie cellulaire et de thérapie génique, notamment. La formation à la recherche biomédicale y occupe une place centrale, tant dans l'optique de la découverte de nouveaux concepts fondamentaux que dans celui du développement de nouvelles applications, en particulier dans le domaine thérapeutique
Nous nous sommes intéressés à la taille du cerveau, en particulier son accroissement au cours de l'évolution et sa réduction dans le cas de la microcéphalie.
Le cerveau a connu une augmentation de volume entre les différentes espèces et au sein même des hominidés. L'homme est l'être possédant le plus grand quotient d'encéphalisation c'est-à-dire qu'il a le plus gros cerveau pour la dimension de son corps. Cet accroissement est dû à de nombreuses mutations dans de nombreux gènes différents notamment ASPM et microcéphalin. Ces gènes, jouant un rôle dans le contrôle de la taille du cerveau, ont connu une sélection positive c'est-à-dire qu'ils ont subi au cours de l'évolution énormément de mutations non-synonymes en comparaison à d'autres gènes contrôlant d'autres fonctions du cerveau. On s'est intéressé à ces gènes car, quand ils sont mutés, ils sont responsables de la microcéphalie primaire génétique isolée. La prolifération des progéniteurs des neurones ne se faisant pas bien, ces personnes ont un plus petit cerveau et donc un plus petit crâne et elles souffrent d'un retard mental qui peut être important. Cette maladie est surtout rencontrée au Pakistan en raison du nombre important de mariages consanguins étant donné qu'il s'agit d'une maladie autosomique récessive.
Les drogues sont connues et utilisées depuis la nuit des temps. Mais aujourd'hui, leur usage dépasse le domaine purement médical, et celles-ci sont de plus en plus
recherchées pour leurs effets psychotropes : un réel problème de santé publique apparaît dans nos sociétés. L'usage abusif de ces substances entraîne des phénomènes de
dépendance menant à la toxicomanie et à des dysfonctionnements physiques et psychiques majeurs pouvant conduire à la mort par overdose. La dépendance se définit comme
la nécessité de consommer régulièrement un produit addictif malgré l'apparition de phénomènes très délétères pour la santé.
De nombreux travaux ont montré que toutes les drogues augmentent plus ou moins directement le taux de dopamine dans le cerveau, provoquent des modifications au niveau de
l'expression génique et induisent des altérations structurales dans les neurones et leurs interconnections.
Ces modifications conduisent à divers troubles graves, c'est pourquoi
il est important d'étudier les mécanismes d'action des drogues et leurs effets.
Pour répondre à ces questions, de nombreux tests d'étude de la dépendance aux drogues sur des modèles animaux ont été mis en place.
Ce sont des outils indispensables qui nous aident à mieux comprendre ce qui se passe au niveau du cerveau. Quelle zone est atteinte?
Quels sont les paramètres impliqués dans l'installation de la dépendance? Tous ces
résultats serviront de base à l'élaboration de traitement pour contrer la dépendance.
Le cerveau est composé de plusieurs régions caractérisées par des fonctions différentes.
Selon la zone touchée ou lésée, différentes pathologies peuvent apparaître.
Dans la maladie d'ALZHEIMER, la couche corticale est principalement affectée. En effet, l'accumulation intracellulaire et extracellulaire de protéines caractéristiques engendre la mort des neurones impliqués dans la mémorisation. Le trouble de la mémoire est le premier symptôme observé chez les patients atteints de la maladie et son évolution mène à une perte totale d'autonomie.
La maladie de PARKINSON concerne principalement la région sous-corticale. Elle est caractérisée par une diminution de la dopamine, un neurotransmetteur jouant un rôle important dans la motricité au niveau du striatum.
Lorsque les neurones du cervelet qui jouent un rôle important dans l'équilibre sont touchés, on observe le phénomène d'ATAXIE. La plus répandue est l'ataxie de Friedreich où les principaux symptômes sont la perte d'équilibre et les troubles de la marche.
La SCHIZOPHRENIE est une maladie multi-fonctionnelle touchant 1% de la population. Elle ne se déclenche que si des facteurs génétiques, biologiques et environnementaux sont réunis.
Il subsiste d'autres pathologies du cerveau telles que l'épilepsie, la chorée de Huntington, la sclérose en plaque, les accidents cérébraux vasculaires, etc.
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