« A rebrousse-temps…
L’archéologie et l’histoire de l’art ont fréquemment recours aux méthodes développées par les sciences de la nature, les sciences de la terre et les méthodes physico-chimiques afin de caractériser ou de dater. Sur les lieux même de l’ancienne abbaye de Saint-Hubert, le public pourra apprécier le résultat de ces approches pluridisciplinaires.
En 2011, après une absence de quatre années, la basilique accueille à nouveau les statues des quatre évangélistes revenues d’une campagne de restauration réalisée par l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA). Le nettoyage minutieux éveille le blanc tout en nuances qui recouvre le bois de tilleul.
En 2010, des investigations archéologiques de grande envergure mettent au jour des vestiges qui bouleversent nos connaissances sur l’origine de Saint-Hubert et de son abbaye.
En 1999, l’examen scientifique des façades et de l’escalier du quartier abbatial permet de découvrir leurs couleurs disparues depuis tant d’années.
En 1997, une étude - qui depuis a fait l’objet d’une publication - de l’ancienne abbatiale établit une chronologie précise de sa construction et détermine l’origine des matériaux utilisés. »
Guide : Richard Jusseret, licencié et agrégé en archéologie et histoire de l’art, Président de la société d’histoire « Saint-Hubert d’Ardenne », enseignant et directeur à la Haute Ecole de Namur Liège-Luxembourg (HENALLUX) |