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ACTUSCIENCES


Le Protocole de Kyoto

ce qui devrait changer
dans le monde...



A l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto (16/02/2005), 30 pays industrialisés seront légalement tenus d’atteindre les objectifs quantitatifs de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre. Cela signifie que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de 5,8%, en moyenne, par rapport aux niveaux de 1990 pour la fin de la première "période d’engagement": 2008-2012.

A cette date:


Le marché international du commerce de carbone deviendra une réalité légale et pratique: permet aux pays industrialisés d’acheter et de vendre des crédits d’émissions entre eux.


Le Mécanisme de Développement Propre (MDP) passera à une phase opérationnelle encourageant les investissements dans les projets qui limitent les émissions dans les pays en développement tout en promouvant le développement durable.


Le Fond d’adaptation du Protocole, établi en 2001, s’apprêtera à assister les pays en développement à faire face aux effets négatifs des changements climatiques.


Seuls quatre pays industrialisés n’ont pas encore ratifié: l’Australie, les États-Unis, le Liechtenstein et Monaco. L’Australie et les États-Unis comptent pour plus d’un tiers gaz à effet de serre du monde industrialisé.

Les pays en développement, y compris le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie, sont également Parties au Protocole mais n’ont pas d’objectifs de réduction d’émissions. Beaucoup de pays en développement ont déjà démontré des succès en faisant face aux changements climatiques. Le Protocole de Kyoto reconnaît implicitement que les nations les plus riches ont été responsables des changements climatiques jusqu’à présent et qu’elles disposent des ressources financières et des technologies pour s’y attaquer.

L’Union européenne a pris ses propres engagements, plus ambitieux. Elle s’est engagée à réduire ses émissions de 8% pour la période 2008-2012. Jusqu’en 2000, elle a enregistré de bons progrès, avec une réduction de 3,3%, mais depuis lors, les émissions ont de nouveau augmenté, surtout dans le secteur des transports.

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