Ce tremblement de terre survient, quelques semaines après un autre séisme, très violent, dans l'Est de la Turquie. Mais, pour autant, les spécialistes ne parlent pas d'activités sismiques inhabituelles dans le nord de l'Afrique.
Début mai, l'Est de la Turquie. Le séisme est violent. Des dizaines d'immeubles effondrés. Des gens pris au piège dans leur sommeil. Hier, la terre a tremblé en Algérie. L'activité sismique est intense mais pas inhabituelle dans ces régions.
Thierry Camelbeeck, Sismologue de l'Observatoire Royal de Belgique:
" Les Algériens du Nord en tout cas doivent vivre en permanence avec le risque sismique à l'esprit. L'Algérie est dans une zone frontière de plaques litoosphériques."
Les plaques litosphériques forment la partie externe de la terre. 2 grandes plaques sont représentées ici. La plaque eurasienne et la plaque africaine. L'Algérie se situe en plein dans la zone de collision entre les deux. 99 % de l'activité sismique se produit dans des régions limitées entre 2 plaques litosphériques.
Cela dit, tous les spécialistes de l'Observatoire Royal vous le diront : dans une région donnée, l'activité sismique n'est ni cyclique ni régulière.
"On peut avoir eu trois ou quatre tremblements de terre importants durant une période relativement courte et puis peut-être que durant mille ans ou deux mille ans, on n'aura plus d'événement."
Le tremblement de terre survenu cette nuit n'est donc pas tout à fait inattendu mais il est majeur. Ici, à Uccle, les sismographes ont enregistré les premières ondes du séisme peu avant 21HOO.
Pour tout tremblement de terre de magnitude supérieur à 5, partout dans le monde, les signaux émis sont captés ici sur les stations sismisques belges
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