A partir de la relation établie et présentée précédemment (voir
modélisation ), on effectue des simulations pour se rendre compte, théoriquement, des causes pouvant perturber le système, cest-à-dire la dynamique de circulation des véhicules
(pour les besoins de la simulation, un certain nombre dhypothèses sont émises : les bus ne se dépassent pas, ils partent toujours à la même fréquence du dépôt, les bus roulent à une même vitesse moyenne (60 secondes entre deux arrêts), un même nombre de passagers (moyenne) doit être chargé,
).
Il est important de commencer ce type détude en simplifiant au maximum les règles comportementales et le nombre de paramètres. En effet, plus le modèle est « compliqué » et plus il devient difficile de mettre en évidence leffet de tel ou tel paramètre.
Un exemple de résultat est montré dans la figure ci-dessous.
Cet exemple montre lévolution de lécart absolu moyen des bus à leur horaire officiel en fonction des arrêts situés sur la ligne de bus. Les courbes 1, 2 et 3 indiquent lévolution des écarts pour un
bruit trafic respectivement de 10%, 50% et 100%.
Un bruit de 100 % sur le temps de parcours (temps moyen = 60 secondes entre deux arrêts) signifie que le temps pris par le bus pour parcourir la distance entre deux arrêts peut aller de 30 à 90 secondes. Par contre il ny a aucun bruit sur les passagers (cest-à-dire quà tous les arrêts, il y a toujours le même nombre de passagers qui
mettent toujours le même temps pour monter).
Les résultats montrent très logiquement que le trafic induit
un retard par rapport à lhoraire officiel.
Ce retard est dautant plus important que la perturbation est
importante (courbe 3 par rapport à la courbe 1),
mais lévolution de ce retard nest pas linéaire, elle tend
à se stabiliser au bout du compte.
La courbe 4 montre le retard enregistré par rapport à lhoraire
officiel lorsque la vitesse du bus est constante et que la
perturbation ne provient que du flux de passagers (A2).
Ici, lévolution du retard engendré nest pas de même nature que celui
engendré par les perturbations de trafic. Lévolution du retard est
exponentielle. De fait, à partir du 19ème arrêt la perturbation engendrée
par les passagers devient plus importante que celle qui est engendrée
par le trafic.
Enfin, que se passe-t-il lorsque les deux perturbations (trafic et passagers) existent : lévolution exponentielle du retard est amplifiée ! Les courbes 5 et 6 montrent lévolution du retard lorsque le bruit trajet (50% et 100% respectivement) est associé au bruit passager. Pour ces deux évolutions nous retrouvons qualitativement leffet passager seul, modulé quantitativement par la valeur du bruit trafic.
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