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ACTUSCIENCES


Gestion durable des forêts
et certification


Et dans la pratique?





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On observe avec plus ou moins de nuances que les associations « purement » écologiques penchent en faveur de la certification FSC, tandis que le PEFC rencontre davantage l’aval des exploitants. Il serait facile d’y voir une simple lutte entre les industriels et les écologistes. Il semble utile d’insister sur le fait que la certification FSC exige une qualité de départ élevée, et un audit coûteux. Les exigences de départ du PEFC sont différentes et s’appliquent plus facilement à de petites exploitations. En effet, d’une part, les frais sont moins élevés, mais d’autre part, seule une partie des exploitations est contrôlée annuellement.

Le FSC dépend fortement de normes internationales, là où le PEFC fait intervenir la gestion au niveau local. Il s’agit là d’une des principales critiques faite au PEFC : ne pas proposer une législation unique et engendrer de grandes différences entre pays. Ses partisans argueront qu’il s’agit au contraire d’une force : c’est en effet au niveau local que les décisions efficaces peuvent être prises. Une forêt n’est pas l’autre, et chacune possède ses caractéristiques et son passé. Le reproche inverse est ainsi adressé au FSC : un manque de souplesse au niveau de la gestion locale.

Si le PEFC est le plus répandu au niveau mondial, c’est qu’il est plus facile à obtenir, puisqu’il s’agit d’un engagement à « mieux faire ». Cette certification permet donc de faire table rase des erreurs du passé (politiques inappropriés, incidents divers). Le FSC, cependant, dispose d’une assise plus solide, car ce système est antérieur de quelques années. D’autre part, le FSC semble bien imposer des normes plus strictes au niveau environnemental que son cousin PEFC.

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