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ACTUSCIENCES


"Biopiraterie"

Plusieurs exemples





Auteurs:
GODDEFROID Martin
COLLIN Perrine
MAUGHAN Noémie
TEZZO Xavie
NDEYE Maximo


RETOUR A L'INTRODUCTION

Une des questions fondamentales soulevées par l’événement « Neem tree » est celle du brevetage du vivant. Question inévitable que tous ne souhaitent pas aborder vu les enjeux colossaux, inimaginables qu’elle soulève (On n’ose penser aux bénéfices potentiels des entreprises fabriquant des OGM).

Mais à qui appartient la vie, les ressources génétiques ? A un homme, une entreprise, un peuple, l’humanité, à Dieu. Tout est et a été entendu…

Pour l’instant, la législation est assez confuse suivant le pays concerné ; cependant dans tous les pays, elle permet le brevetage :


d’une variété végétale transgénique ou classique


d’un gêne ou d’un fragment d’ADN


d’un procédé d’utilisation


d’un fragment de plante


une cellule, un tissu, une molécule, un organe animal ou végétal.


Mais les problèmes ne manquent pas et le débat fait rage.

En effet, l’agriculture existe depuis 10000 ans ; qui peut prétendre s’attribuer les bénéfices d’un développement si long. Comparons la création d’une nouvelle espèce à un escalier et celui qui franchirait la dernière marche bénéficierait du travail de tous les autres. D’ailleurs cette problématique existe aussi dans le domaine du brevetage du non-vivant.

Et où est l’invention quand on brevette le monde vivant. Personne n’a inventé un animal ou une plante…La limite entre invention et découverte est loin d’être au point et beaucoup d’abus sont possibles. La réponse des grandes firmes est qu’ils inventent un nouvel usage, une nouvelle piste pour une ressource vivante.

Un des plus grands dangers de la « marchandisation du monde vivant » est le risque de bio piratage. En effet, la majorité des foyers de l’agriculture d’il y a 10000 ans sont situés dans le tiers monde. Or la majorité des brevets sont délivrés par les pays du nord. L’affaire du neem n’est qu’un des nombreux cas de ce véritable vol. Une nouvelle colonisation se met en place mais cette fois-ci après les ressources minérales et humaines,ce sont les ressources génétiques des peuples qu’on vole.

Beaucoup pensent aussi que les plantes fondamentales à l’alimentation humaine et le corps humain lui-même sont un bien commun, font partie du patrimoine de l’humanité et ne sont pas destinés à appartenir à un groupe limité d’individus. Ils veulent préserver le patrimoine naturel et en garantir la disponibilité pour tous.

Pour conclure, voici quelques chiffres : 6000 brevets sur des séquences ADN ont été déposés et 20000 sont en attentes. Si on n’en prend pas garde, peut-être que le tout le monde vivant appartiendra bientôt à l’homme d’affaires.

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