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ACTUSCIENCES


"Biopiraterie"

Plusieurs exemples





Auteurs:
GODDEFROID Martin
COLLIN Perrine
MAUGHAN Noémie
TEZZO Xavie
NDEYE Maximo


RETOUR A L'INTRODUCTION

Le Neem tree est loin d’être la seule ressource pillée par certaines multinationales. Voici quelques cas :


La Brazzéine : Cette plante gabonaise est connue depuis la nuit des temps pour ces fruits très sucrés. Une protéine peut en être tirée et se révèle être 1000 fois plus sucrée que le sucre. En 1995, l’université de Wisconsin (Etats-Unis) déposait plusieurs brevets sur la plante et accordait des licences d’exploitations à plusieurs entreprises(entreprises non gabonaises évidemment !).


Le riz Basmati : lui aussi est tombé aux mains d’une société américaine (Rice Tech, propriété du prince du Liechtenstein alors qu’il est cultivé depuis des millénaires en Inde. Il fait partie de l’alimentation fondamentale des Indiens. Les brevets existent sur trois sortes dérivées du riz Basmati.


L’Endod : Cette plante africaine « miraculeuse » qui peut atteindre 10 mètres, pousse dans la plus grande partie de l’Afrique et est exploitée depuis des siècles par les populations locales comme savon, produit de lessive, shampoing mais aussi pour tuer les poux, le ténia, lutter contre la fatigue et même contre le paludisme. Une autre de ses remarquables propriétés serait de pouvoir tuer les mollusques, ce qui serait une avancée extraordinaire dans la lutte contre la bilharziose (maladie due a un parasite utilisant un stade larvaire mollusque dans son cycle vital). Mais les brevets sont là et non pour soigner le paludisme ou la bilharziose mais pour débarrasser les conduites d’eau américaines de mollusques gênants.


Le yahuasca : plante sacrée du peuple indigène d’Amazonie qui vient augmenter la liste du produit brevetés indûment. Ce n’est pas la première dénonciation faite en Equateur mais c’est celle qui a le plus grand impact car elle a mis en évidence les pressions qu’exercent le gouvernement des Etats-Unis pour que le congrès de l’Equateur ratifie la convention bilatérale de propriété intellectuelle qui fut signée en 1993 par l’ambassadeur de l’Equateur. Cette plante sauvage qui pousse dans la forêt amazonienne est utilisée pou réaliser un breuvage sucré dans les cérémonies religieuses des peuples indigènes, de même qu’à des fins thérapeutiques. L’importance de cette plante pour ces peuples est indiscutable.


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