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ACTUSCIENCES


"Biopiraterie"

Les alternatives?


Auteurs:
GODDEFROID Martin
COLLIN Perrine
MAUGHAN Noémie
TEZZO Xavie
NDEYE Maximo





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Dans la situation actuelle, les brevets sont bel et bien là et il est assez utopiste de penser qu’ils vont disparaître.

Leur présence n’implique pas forcément le bio piratage, restons honnêtes. Tout n’est pas blanc ou noir, bien ou mal. Cependant les plusieurs cas constatés laissent à penser que certaines précautions doivent être prises. Elles ne sont pas un remède universel et ont été proposées par différentes personnes issus d environnements opposés. Voici quelques propositions…

Des subventions doivent être données aux pays ou peuples à qui on prend les ressources (un pourcentage sur les bénéfices par exemple, néanmoins très difficile à mettre en place à cause de démarches administratives trop lourdes ).Un problème se pose néanmoins car les ressources vivantes n’ont pas de frontières aussi claires que les pays ;la question éternelle se repose : à qui appartient telle ou telle espèce ? Et puis comment évaluer les subsides tant les enjeux sont énormes. Une autre alternative serait de forcer les pays intéressés à payer une taxe de bio-prospection en accord avec le pays « hôte ».

Une liste des savoirs traditionnels peut être mise en place pour chaque pays. On en parle de plus en plus .il serait dès lors impossible de breveter une application présente dans cette liste. Mais qui va financer ce travail colossal (En Inde, par exemple, la quantité de savoirs traditionnels est inimaginable) ? Est-ce que les petits peuples ou tribus seront assez consultés ? Sont-ils assez sensibilisés à tous les enjeux que leurs savoirs impliquent ?savent-ils seulement ce qu’est un brevet ? Là, à nouveau, beaucoup d’abus sont possibles.

Et pourquoi ne pas supprimer les brevets ! Ainsi plus de bio piratage. Alors le rôle de l’état sera primordial dans le financement de la recherche car toutes les entreprises publiques sont de plus en plus subventionnées par le privé qui bien sûr veut récupérer son investissement en commercialisant les produits trouvés. Mais alors les impôts vont augmenter ; une belle bagarre politique en perspective… Restons réalistes, les tendances actuelles ne vont pas dans ce sens, tout du contraire.

Il y a une autre alternative aux brevets : le secret

le secret : rien n’empêcherait quelqu’un de commercialiser un produit sans qu’il ait des droits d’exclusivité dessus. Dans tous les accords pris par les grands de ce monde, la concurrence a toujours été un des principaux buts afin de stimuler les économies. Les accords sur les droits de la propriété intellectuelle, eux, vont à l’encontre de cela car ils favorisent les monopoles. Pourquoi ne pas revenir aux vieilles méthodes en laissant les inventeurs garder leurs secrets. Certains disent que cela est pour éviter la copie mais les plus grandes inventions ont été copiées et améliorées grâce à cela. Le meilleur exemple est Coca-cola. Ce véritable empire n’a jamais breveté sa boisson !!!

Le secret peut donc aussi aboutir et n’est pas nécessairement un frein à l’économie. Il demande juste une grande part de risques.

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