La surconsommation d’aujourd’hui, les conséquences de demain

ULB · Faculté des Sciences · Bioingénieur ·

Par Giulia Dewever, Tiphaine Quéguineur, Joséphine Guichard, Fatima Zohra Kastit, Sasha Tomen

Tuteur(s) : Christian Hermans

Tu te soucies de l’avenir de la planète ? Viens en apprendre plus sur les impacts environnementaux liés à l’élevage sans devenir végétarien•ne pour autant!

Bienvenue au Printemps des Sciences 2021 ! À notre « stand virtuel », vous aurez l’occasion d’en apprendre un peu plus à propos des impacts sur l’environnement liés à la consommation de viande.

Mais avant cela, une petite précision : ce projet n’a pas pour but d’accabler ou de pointer du doigt. Nous voulons seulement expliciter et approfondir les conséquences environnementales causées par les systèmes fortement industrialisés que notre société emploie. Pour conclure notre exposé, nous vous proposons quelques solutions et alternatives qui permettent de limiter l’impact de notre alimentation sur la planète.

Nous avons énormément appris en mettant ce projet en place et  espérons vous transmettre au mieux les informations ! Voici ici les différents sujets que nous aborderons.

 

La déforestation

L’agriculture est le principal facteur responsable de la déforestation de la planète. Comme la consommation de viande ne cesse d’augmenter, des espaces plus grand sont nécessaires afin de placer le bétail et de cultiver leurs aliments et cela engendre davantage de déboisement de forêts. Les conséquences sont multiples; on peut citer la perte d’habitats pour la faune et donc la perte de biodiversité animale, l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, le cycle de l’eau endommagé et la dégradation des sols.

 

La dégradation des sols

Le sol, on marche dessus, on vit dessus, mais connait-on véritablement toute son importance écologique? Il est le lieu de recyclage d’éléments minéraux et permet d’assurer la perpétuité des écosystèmes qui sont en relation étroite avec l’atmosphère et l’hydrosphère et ont une valeur écosystèmique très importante. La formation et la pérennité de sols fertiles et en bonne santé  permet de maintenir une production primaire indispensable à la vie sur terre. On a souvent tendance à croire que la richesse d’un sol est inépuisable mais nous verrons ici que ce n’est pas le cas si l’on n’en prend pas soin!

 

L’eutrophisation

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des points d’eau (rivières, lacs et même parfois des plages) semblaient avoir  une pellicule verte recouvrant leur surface ? C’est très certainement lié à l’eutrophisation, c’est-à-dire la prolifération et l’accumulation d’organismes tels que les cyanobactéries dans des écosystèmes aquatiques. Ce phénomène est observable  suite à l’apport excessif de certains éléments tels que l’azote et le phosphore, deux éléments très présents dans les engrais de synthèse. Cette eutrophisation a de nombreuses conséquences sur la biodiversité aquatique.

 

Les émissions de gaz à effet de serre

L’industrie bovine dégage une importante quantité de gaz à effet de serre tels que le protoxyde d’azote, le dioxyde de carbone et le méthane. Pour quantifier le dégagement de ces polluants, ces derniers sont rassemblés en un seul terme «  le CO2 équivalent », qui signifie la quantité de CO2 qui polluerait autant qu’une certaine quantité de gaz. Ces émissions ont des conséquences néfastes sur la planète et l’élevage est une des principales causes du réchauffement climatique.

 

Les solutions

Pour limiter les dégâts sur l’environnement causés par notre alimentation, il existe des types d’élevage qui respectent d’avantage celui-ci, par exemple en améliorant l’alimentation du bétail et donc en réduisant les émissions de méthane, gaz très polluant. Il existe également des alternatives pour remplacer la viande dans son alimentation telles que la consommation d’insectes, riches en protéine, ou de « fausse viande » créée à base de légumes et légumineuses et reproduisant le gout et la texture de la viande.