Coup d'oeil sur une rencontre
Trois groupes d'élèves de l'Institut des Filles de Marie
(Saint-Gilles, Bruxelles) se sont réunis dans les bâtiments de la
Faculté des Sciences de l'ULB, le vendredi 3 décembre. Ils ont pu
y rencontrer leur parrain ou marraine : la deuxième étape de
l'Opération Jeunes Chercheurs était lancée.
Le premier groupe a choisi de travailler sur le thème de la
fluidité de la circulation routière et des feux de signalisation.
Les principales questions que les élèves se posent concernent
l'organisation et le fonctionnement de ces feux. Quand et comment passent-ils
du vert au rouge et inversement ? Comment les différents feux sont-ils
coordonnés ? Et jouent-ils un rôle dans ces satanés
embouteillages ? Une nouvelle organisation des feux de signalisation
permettrait-elle une meilleure fluidité sur le bitume bruxellois ? Bref,
ça circule pas mal dans ces jeunes têtes.
Le deuxième groupe s'intéresse à la pollution en ville et
plus particulièrement à l'ozone.
Un sujet réchauffé ? Pas tant que ça ! Nos petits chefs ont bien
distingué sucré et salé, ou plutôt troposphère
et stratosphère pour "alléger" le sujet et pour nous servir des
panneaux explicatifs savoureux lors de la semaine des sciences du mois d'avril.
Leur spécialité à eux, ce sera la troposphère,
comme facteur influençant l'atmosphère. En regard, sur le menu, on
trouve la situation dans d'autres grandes villes que notre capitale. A ce
sujet, ce ne sont pas les denrées, mais bien les données
qui se font rares. Ce sera donc à leur parrain de les guider.
Et comme boisson, le troisième groupe prendra l'eau. Mais attention, ils
sont très regardants sur la qualité, et pas question de gaspillage ! La
consommation de l'eau, d'accord, mais pas n'importe comment, par n'importe
qui et à n'importe quel prix. Pour eux, tout doit commencer par un
changement de nos habitudes quotidiennes, fini d'utiliser de l'eau potable
pour récurer nos trottoirs et nos cuvettes. Tout ce qui en ressort,
c'est de l'eau sale, qu'il faut traiter, et le traitement coûte cher.
Un cocktail explosif d'eaux polluées auquel s'ajoutent encore les
eaux usées des industries. Le but de ces jeunes, c'est de trouver
des remèdes pour que Bruxelles ne se réveille pas avec la
gueule de bois.
C'est donc un bon départ pour l'Opération Jeunes Chercheurs.
Les parrains n'ont pas eu besoin de motiver les troupes. Leur rôle, c'est
plutôt de les aiguiller sur un terrain pas toujours connu, d'affiner
leur stratégie, d'assurer le ravitaillement de connaissances.
De nouveaux rendez-vous ont d'ores et déjà été
fixés. La prochaine étape, ce sera la mise en scène
de la recherche en janvier. D'ici-là, nos jeunes chercheurs
poursuivront leurs investigations avec un outil de taille : un nouveau
regard sur la science.
Justine Montagner
Maude Malengrez
Merci à Justine et Maude, élèves en journalisme de
l'ULB d'avoir été les témoins enthousiastes de cette
rencontre.
Coordinatrices :
Marie Botman et Geneviève Dupont
Opération Jeunes Chercheurs
ULB, Faculté des sciences
Festival des sciences - CP 260
Bd du Triomphe, B - 1050 Bruxelles
Tél 02 650 50 24 Fax 02 650 54 02
Email :
ojc@ulb.ac.be
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