Marraine : Véronique de Halleux

Etude de l’eau de la Senne

Centre scolaire N.D. de la Sagesse

Boulaich Mohamed

Loti David

Fisset Dominique

Janssen Jennifer

Joassin Julie

Motemona Tania

Achaoui Bilal

Professeur : G. Deckers

De nombreuses études au sujet de l’eau de la Senne ont déjà été réalisées. Avec l’aide de notre marraine, nous avons cherché un sujet qui semblait avoir été peu mentionné dans la littérature que nous avions rassemblé : le pH (qui traduit le caractère acide ou basique du milieu) ainsi que la variation de la température de l’eau.

Pour étudier le pH, nous avons utilisé du papier indicateur universel. Ce papier nous permet de mesurer un pH entre 0 et 10. Si le pH du milieu est compris entre 0 et 7, le milieu est acide et d’autant plus acide que la valeur du pH tend vers 0. Si le pH du milieu est égal à 7, le milieu est neutre. Si le pH d’un milieu est compris entre 7 et 10, le milieu est basique et d’autant plus basique que la valeur du pH tend vers10.

Nous avons été faire différents relevés du pH de l’eau de la Senne AVANT et APRES Bruxelles. Ces mesures ont été réalisées en parallèle, un groupe étant responsable des mesures avant Bruxelles et l’autre groupe après, et ce pendant l’heure du midi.

AVANT Bruxelles

Le pH oscille entre 6 et 7, donc l’eau est légèrement acide. La température de 7,2°C de l’eau est constante quel que soit le lieu de prélèvement.

APRES Bruxelles

L’acidité de l’eau est plus prononcée. Le pH oscille entre 6 et 5. La température a augmenté de plus d’1° en traversant la ville de Bruxelles. En effet, lors du premier relevé au Pont Van Praet, la température était de 8,1°C. Au dernier prélèvement (au-delà du site industriel de Vilvoorde), la température était de 9,1°C.

Comment expliquer ces différentes variations ?

Tout d’abord il faut émettre quelques réserves quant à l’exploitation que nous pouvons faire de nos résultats :

-Ces mesures n’ont été réalisés qu’une seule fois.

-Le papier indicateur n’est qu’un indicateur assez grossier du pH. Il ne permet pas d’obtenir une mesure très précise.

-Ces mesures ont été réalisés à certains endroits bien précis de la Senne et pas tout le long de celle-ci. De plus la méthode de prélèvement qui consistait a lancer un seau attaché par une corde ne permet pas d’avoir une idée de la variation de température ou de pH en fonction de la profondeur, ni en fonction de la proximité des berges.

Cependant nous constatons que les résultats que nous avons obtenus sur une dizaine de sites évoluent dans la même direction : l’eau est de plus en plus acide et de plus en plus chaude lorsqu’elle traverse la ville. Nous émettons quelques hypothèses :

l’augmentation de température est peut être causée par le rejet des eaux de refroidissement des usines et par le rejet des eaux domestiques dont la température est souvent plus élevée que 7,2°C. Peut-être que le rejet de déchets organiques qui augmente l’activité bactérienne est également responsable de ce réchauffement de l’eau de la Senne.

Les variations de pH sont peut-être due aux rejets de produits acides par les usines. En effet, lors de nos mesures nous avons remarqué que de nombreux sites industriels étaient localisées le long de la Senne.

Quoiqu’il en soit ces observations montrent qu’il existe une variation de pH et de température entre l’entrée de la Senne à Bruxelles et sa sortie. Variations qui doivent plus que probablement perturber la faune et la flore aquatique.

Nous tenions à remercier notre marraine Véronique de Halleux pour son dévouement, ses encouragements et son dynamisme durant notre projet.