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En Région wallonne, la plupart des stations d’épuration sont des stations dotées d’un traitement primaire (physique) et secondaire (biologique). A partir de 1993, un traitement tertiaire (élimination/réduction des nitrates/phosphates) a été inclus dans toutes les stations d’épuration d’une capacité de plus de 10.000 EH. En matière d’épuration des eaux usées, une politique plus vigoureuse a été développée ces dernières années (notamment suite à l’instauration de la taxe sur les eaux usées, qui a contribué à l’augmentation des budgets consacrés à la construction et à la gestion des stations).

Quelques chiffres :

En première approximation, on peut considérer que la capacité nominale à atteindre en Région wallonne pour respecter la Directive européenne 91/272/CE est de 3.630.000 EH. Sur base de cette donnée, la situation existante fin 1999 (1.717.475 EH) représente 47 % de cet objectif, le solde se répartissant en une fraction engagée de 21 % et une fraction restant à engager de 32 %, soit 1.160.000 EH. En appliquant à cette capacité à engager et à installer, le ratio moyen de 26.700 BEF/EH, on aboutit à un investissement de l’ordre de 31 milliards pour respecter les objectifs de la Directive 91/271/CEE. Ces montants ne tiennent cependant pas compte du maintien de la petite épuration rurale dans les agglomérations de moins de 2.000 EH et du remplacement et/ou de la mise à niveau des stations devenues obsolètes. (d’après le Rapport d’activités de la Division Eau, 1999).

Que faut-il faire ?

La réalisation des travaux d’égouttage relève de la compétence communale. La délimitation entre les parties du territoire qui seront dotées d’égouts et celles qui ne le seront pas est déterminée pour une période de 15 ans dans les plans communaux généraux d’égouttage (PCGE), rôle repris par les PASH.

Dans les zones devant être égouttées, la commune s’oblige à réaliser les égouts manquants dans un délai prescrit suivant la directive 91/271/CEE. La Région wallonne est en outre obligée de réaliser les collecteurs et les stations d’épuration en aval de ces égouts, dans les mêmes délais (voir introduction sur l’épuration des eaux usées en Région wallonne).

Enfin, les habitants riverains d’un égout sont obligés de s’y raccorder dans les délais prescrits – sauf dérogation.

Dans les zones non égouttées – zones d’habitat dispersé – toutes les habitations et autres constructions habitées devront être équipées d’un dispositif conforme d’épuration individuelle dans le délai prescrit.

En Région wallonne, le taux de raccordement à une station d’épuration était estimé en 1999 à 32 %. 22 % de la population utilise un système d’épuration non public ou autonome.

Au 30 juin 2000, on comptait 259 plans communaux généraux d’égouttage approuvés (sur 262 communes). 58 plans ont été réalisés depuis 1998.

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