Séminaire d'exploration des controverses
HAPPY CULTURE ? API-RUPTURE ! Les conséquences de laffaire Gaucho...
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« Les différents acteurs de « laffaire Gaucho »
Plusieurs acteurs ont un intérêt dans le commerce des pesticides.
Dans le cas de l « affaire Gaucho » :
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BAYER, qui détient le brevet de limidaclopride.
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Les agriculteurs utilisant des semences traitées ainsi que les associations dagriculteurs.
| Pour les agriculteurs, les enjeux sont également faciles à cerner : sans imidaclopride, les agriculteurs seraient à nouveau confrontés au problème des ravageurs (cicadelles, taupins, pucerons, courtilières
). La production des champs autrefois traités Gaucho risque donc de diminuer. |
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| Dun autre côté, pour les plantes pollinisées par les abeilles, le retrait de limidaclopride peut avoir un effet bénéfique sil restaure les populations dabeilles : en effet, dans ce cas, la pollinisation sera plus importante et donc le rendement en graines ou en fruits pourrait augmenter. |
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| Sur les plantes non concernées par limidaclopride, on devrait récolter plus de graines, tandis que sur les cultures autrefois protégées par le Gaucho ou dautres substances contenant la molécule, telles que le tournesol, le rendement en graines devrait moins diminuer, rester pareil voire même augmenter. |
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| Si les agriculteurs naiment quon leur enlève un produit auxquels ils sont habitués, ce produit nest pas la seule solution pour lutter contre le problème des ravageurs. |
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| Le Cruiser, un insecticide produit par la société Syngenta, pourrait remplacer le Gaucho pour le traitement des semences de betteraves. Son principe actif n'est pas l'imidaclopride mais une molécule proche, le thiamethoxame. Il s'agit également d'un insecticide systémique vendu sous forme d'enrobage de semences.
Syngenta affirme que le Cruiser est toxique par contact direct pour les abeilles, mais qu'il n'y a pas de risque en cas d'enrobage des semences de plantes mellifères (colza, tournesol). |
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| Le retrait du Gaucho pourrait constituer un pas de plus vers lutilisation de la lutte biologique, qui, si elle nécessite également des études dimpact sur lenvironnement, est plus écologique. |
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| Des méthodes de luttes contre les ravageurs visés existent déjà : cliquer ici |
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Les apiculteurs qui voient leur cheptel se réduire ainsi que les associations dapiculteurs.
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Les consommateurs:ils veulent des produits sains et bon marché.
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