Evolution de la physique :
succession dunifications
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En résumant fortement, on peut dire que la physique se préoccupe de déterminer le comportement des objets sous investigation et de déterminer les causes de ce comportement.
Le premier saut « conceptuel » a été donné par Newton. Les « forces » sont les causes du mouvement. Évidemment la question qui suivra logiquement, une fois que ce schéma de pensée a triomphé, va demander aux physiciens la cause de ces forces.
Les physiciens écrivent mathématiquement les lois du mouvement dans lesquelles on injecte les forces nécessaires. De même les physiciens écrivent mathématiquement les lois qui régissent les forces. Linteraction gravitationnelle, linteraction électrique, linteraction magnétique ont leurs lois.
Les physiciens peuvent mesurer et calculer la force qui sera produite par notre Terre avec toute sa complexité (forme, distribution de masse,
) sur un objet arbitraire placé nimporte où ; ce qui est fondamental pour le GPS entre autres (lien pour en savoir plus: cliquer ici).
Les interactions existent à chaque instant en tout point de lespace, les physiciens disent quelles sont des « champs ».
Lorsque lon place un objet, sensible à cette interaction, quelque part on peut alors calculer la force qui résulte de la valeur de linteraction là où il se trouve et de la valeur de sa « sensibilité » à cette interaction. Cette force calculée, on peut en déduire le mouvement de lobjet.
La sensibilité de lobjet cest la masse pour linteraction gravitationnelle, cest la charge électrique pour linteraction électromagnétique. La physique a choisi dappeler chaque fois « charge » cette sensibilité.
La physique cest la connaissance de ces interactions et des « charges » correspondantes.
Aujourdhui on connaît quatre interactions (voir la classification actuelle des forces).
La recherche fondamentale en physique vise à comprendre ces interactions et à les unifier.
La « compréhension » et lunification vont souvent de pair.
Lélectromagnétisme est lunification réalisée par J. C. Maxwell de lélectricité et du magnétisme. La description fine la mené à réunir dans un même concept deux entités qui étaient considérées avant lui distinctes. Le résultat de lunification a permis de comprendre ce quest la lumière.
Les unifications ont toujours permis des nouvelles percées dans la recherche de sens.
La dernière unification, réalisée par S. Weinberg, A. Salam et S.L. Glashow a permis de fondre lélectromagnétisme et linteraction faible dans une seule interaction appelée depuis électrofaible. Comme Maxwell avait donné un nouveau sens à la lumière, Weinberg, Salam et Glashow ont déduit de lunité lexistence de « courants neutres » qui ont été mis en évidence expérimentalement.
La théorie des champs a été rendue « quantique » depuis et grâce à P.A.M. Dirac.
La mécanique quantique est née de la nécessité davoir des modèles cohérents et prédictifs du comportement atomique, en particulier le comportement des électrons dans latome.
Dirac après avoir réussi à introduire la relativité dans la mécanique quantique, a cherché à modéliser linteraction entre la matière et la lumière, donc entre lélectron et le champ électromagnétique.
Il en a déduit une modification de la théorie de Maxwell qui tient compte de la quantification cest lélectrodynamique quantique.
Le champ électromagnétique est quantifié ce qui signifie, entre autres, que linteraction est modélisée comme « léchange » entre deux charges dune autre particule : le photon. Le photon est donc le « vecteur » de linteraction, de la force. La dualité onde/corpuscule, au centre des prémisses de la mécanique quantique, sapplique aussi pour les champs de force.
Les développements théoriques successifs ont amené les physiciens à décrire toutes les particules matérielle et toutes les interactions entre ces particules comme des champs quantifiés.
La gravitation nentre pas encore dans ce cadre conceptuel ; la quantification de linteraction gravitationnelle nétant toujours pas réalisée.
R. Brout, F. Englert et Higgs ont développé les aspects théoriques de la quantification des interactions fondamentales. Ils ont mis au point un mécanisme permettant de « donner de la masse » à des champs qui nen avaient pas. Cette technique est appelée « brisure spontanée de symétrie ».
Aujourdhui la physique possède un « modèle standard» où la matière est construite sur 12 fermions (particule de spin 1/2) et les 3 champs dinteraction avec leurs bosons (particule de spin 1) correspondant
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