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ActuSciences


Transport et mobilité durable
Les instruments (3)
C. Delepiere



Une bonne gestion de la politique de la mobilité implique que l’on soit attentif à ce qui se passe tant au niveau de la demande de déplacements que de l’offre et il y a lieu de différencier ce qui concerne le transport de personnes et celui des marchandises.

Au niveau de la demande (conditionnée par les aspects démographiques, la position de pays de transit pour la Belgique, la politique en matière de logement, le marché du travail, le temps de travail et celui consacré aux loisirs, …), si la mobilité est un droit, nous pensons qu’elle ne doit pas se réaliser de manière injustifiée: nombre de déplacements, leur longueur, des temps de parcours de plus en long n’ajoutent rien à la qualité de la vie. La demande est aussi davantage à orienter vers des moyens plus doux et non au recours systématique à l’automobile. Le comportement souvent peu rationnel des individus est malheureusement souvent à déplorer (conduite agressive, non respect des règles, …)

Au niveau de l’offre infrastructure, matériel roulant, politique tarifaire, …), on notera des progrès considérables mais encore à poursuivre au niveau des moyens accordés aux transports en commun. Ceux-ci sont destinés à l’infrastructure, à sa modernisation, aux travaux d’entretien des réseaux et aux services (fréquence, régularité, points d’arrêts).