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ActuSciences


Transport et mobilité durable
L'impact (2)
C. Delepiere



Les effets négatifs concernent :


la pollution atmosphérique,


les accidents,


les nuisances acoustiques,


l’utilisation du sol, les effets de coupure ainsi que les dégradations et détériorations esthétiques


la consommation énergétique et d’une manière générale celle des matériaux non ou difficilement renouvelables ainsi que leur recyclage


la congestion avec ses effets au niveau de la perte de temps, de la pollution énergétique additionnelle.


Certains sont aisément quantifiables (nombre d’accidents mortels, …), d’autres bien que très présents sont difficilement quantifiables (dégradation esthétiques, …)

Outre leur importance quantitative, le coût social des effets externes doit également être pris en considération. En effet, si une partie des dépenses consécutives aux dommages est prise en charge par les utilisateurs des services, l’essentiel est supporté par la collectivité (effets sur la santé, dégradation des façades, des monuments historiques, partie tierce dans les accidents, ...).

Si ces phénomènes sont importants en soi, ils le sont d’autant plus dans le contexte de forte croissance de la mobilité, croissance qui est encore appelée à être élevée dans les années à venir et essentiellement orientée vers le secteur routier.

Ce coût est très élevé puisqu’il est estimé pour les pays de l’OCDE être de l’ordre de 5 % du PIB alors que l’objectif des décideurs est d’utiliser au mieux des ressources limitées dans le cadre des contraintes budgétaires généralisées. Signalons que 50 % de ce coût est à attribuer aux accidents, essentiellement aux accidents de la route.

Signalons à cet effet, les investigations réalisées par C. DELEPIERE relatives notamment au « Calcul d’un compte transport pour la Région de Bruxelles-Capitale » ou les recettes et coûts directs et indirects sont quantifiés. Rapports disponibles au CIEM.