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ACTUSCIENCES


Le retour du loup en France

La Convention de BERNE



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La convention de Berne a été adoptée à Berne le 19 septembre 1979. Son objectif est d’assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leur milieu naturel par une coopération entre les états ainsi que de protéger les espèces migratrices en voie de disparition. La Convention de Berne compte au début de l'année 1995, 31 parties contractantes parmi lesquelles des états membres et non membres du Conseil de l'Europe : Autriche, Belgique, Bulgarie, Burkina Faso, Chypre, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Moldova, Monaco, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Roumanie, Sénégal, Espagne, Suède, Suisse, Turquie, Royaume-Uni, ainsi que la Communauté européenne.

La faune et la flore sauvages constituent un patrimoine naturel d’une très grande valeur que ce soit au niveau esthétique, naturel, culturel ou économique. Il est important qu’il soit conservé pour les générations futures.

La partie qui nous intéresse ici est celle concernant la protection de la faune sauvage. Toutes les espèces concernées sont reprises dans l’annexe II de la convention, Canis Lupus en fait partie.

Les espèces de la faune sauvage figurant dans cette annexe doivent faire l'objet de dispositions législatives ou réglementaires appropriées, en vue d'assurer leur conservation. Sont interdits:


toutes les formes de capture, de détention ou de mise à mort intentionnelles


la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos


la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation


la destruction ou le ramassage intentionnel des oeufs dans la nature ou leur détention


la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés ou de toute partie ou de tout produit, obtenus à partir de l'animal.


Il est important de signaler que certains pays ont émis des réserves au niveau de certaines espèces. C’est le cas de la France au sujet de Canis Lupus.

Cette convention ne protège que les espèces dites sauvages, c’est-à-dire arrivées de manière naturelle. En effet, si le loup a été réintroduit par l’homme, il n’entre pas dans le cadre de la convention de Berne et il est donc autorisé de l’abattre. Voilà pourquoi la question concernant la façon dont le loup est revenu en France est si importante. Remarquons la différence par rapport au cas de l’ours qui est au cœur de la tourmente pour l’instant. En effet celui-ci ayant été réintroduit par l’homme, la Convention de Berne ne le protège donc pas.

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