
Intuitivement, on dira que le trafic (voitures,
camions qui déchargent, etc.) est responsable des perturbations
en général et de ce phénomène d’agrégation en particulier.
Mais en est-on bien sûr ?

Certes, un bus est en interaction permanente avec le trafic qui
l’entoure, mais uniquement pour aller d’un arrêt à un autre.
Arrivé à un arrêt, le bus est alors en interaction avec des passagers
qu’il faut charger et décharger. Plus ces derniers seront nombreux et
plus le temps d’arrêt du bus sera long.

En résumé, le temps de parcours total d’un véhicule est donc
constitué de la somme de tous ses trajets
inter-arrêtset de ses temps d’arrêts. Nous avons donc
un système dans lequel interagissent localement trois types d’agents :
les bus, les passagers et les autres véhicules.

Dès lors, pour comprendre les dynamiques de ces systèmes
(par exemple l’écart à l’horaire officiel) il faut considérer
l’interaction de ces trois agents (bus/trafic/passagers)
plutôt que de se limiter à l’opposition classique et réductrice
bus/trafic.
|