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ActuSciences Transport et pollution atmosphérique La journée du 22 septembre visait clairement la voiture. Cette dernière participe évidemment à la pollution atmosphérique. Nous proposons brièvement une classification des sources à l’origine des polluants atmosphériques. Ces sources peuvent être subdivisés en trois grandes catégories: émissions provenant de sources mobiles (secteur des transports): hormis le CO2, les substances principales sont les oxydes d'azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures (HC), c'est-à-dire les composés organiques volatils ou non volatils, les particules de suie et l'ozone (O3) les émissions provenant de sources fixes (entreprises, logements, exploitations agricoles et décharges) : hormis le CO2, les substances principales sont le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d'azote (NOx), les hydrocarbures (HC), les particules de suie, les chloroflurocarbures (CFC) et le méthane (CH4) les émissions issues de la production d'énergie : hormis le CO2, les principales sont le dioxyde de soufre (SO2) et les particules de suie Les rejets produits par le secteur des transports revêtent une importance particulière en raison du fort taux de croissance de ce secteur dans l’Union européenne: le transport de marchandises par route s'est accru de 54 % depuis 1980 le transport de passagers par route de 46 % au cours des dix dernières années le transport de passagers par avion a progressé de 67 % au cours de la dernière décennie Les principaux rejets imputables à la circulation routière sont les oxydes d'azote (NOx), les hydrocarbures (HC) et le monoxyde de carbone (CO), qui représentent respectivement 58 %, 50 % et 75 % de l'ensemble de ces émissions. Au cours de ces dernières années, la consommation de carburant a progressé de 1,5 % par an dans la Communauté. Plusieurs initiatives communautaires ont été adoptées pour limiter les rejets polluants des véhicules.