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ACTUSCIENCES


L’organisation des insectes sociaux



Les insectes sociaux ont développé un mode de vie en groupe formant des colonies caractérisées par un niveau de socialisation très poussé : on les dit eusociaux.

Les critères définissant l’eusocialité sont les suivants :


une coopération entre individus dans les soins et l’élevage des jeunes ;


le chevauchement des générations (dans une même colonie, on peut avoir plusieurs générations ce qui permet aux descendants d’aider les parents);


un ou quelques individus spécialisés dans la reproduction, les « reines », tandis que les autres individus sont stériles (temporairement ou définitivement). Parmi ces individus, il existe une division du travail (polyéthisme) pour assurer les différentes tâches indispensables à la vie de la colonie.


Il faut signaler que ce schéma général d’organisation social n’est pas spécifique aux hyménoptères ou aux isoptères. On le retrouve aussi chez certaines espèces de pucerons (hémiptères), chez une espèce de crevette, et parmi les vertébrés, on trouve certains rongeurs souterrains de la famille des Bathyergidés (le rat taupe nu : Heterocephalus glabrus); les sociétés sont organisées sur un mode où une femelle assure la reproduction tandis que les membres formant la société assurent la division du travail.

Ensuite, autour de ce mode d’organisation, on pourra trouver une série de variations. Ainsi certaines espèces de fourmis n’ont pas de reines et se reproduisent par voie asexuée (reproduction sans fécondation donnant des clones), et chez d’autres espèces la division du travail est plus ou moins importantes…