Biodiversité:
conclusion-réflexion...
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Tout le monde (ou presque) s’accorde pour dire que la biodiversité est quelque chose de suffisamment important pour que tout soit mis en œuvre pour la conserver. Généralement ce sont les sociétés occidentales industrialisées, les plus destructrices du milieu, qui s’en préoccupent le plus. La forêt amazonienne constitue une des ressources les plus riches en termes de biodiversité spécifique, mais également une ressource importante de revenu pour les populations locales. A-t-on alors le droit d’empêcher le paysan brésilien, qui a un niveau de vie bien inférieur au nôtre, de couper les arbres de la forêt amazonienne qu’utilisent nos entreprises pour construire nos meubles en bois tropical? En d’autres termes, la conservation de la diversité biologique doit nécessairement passer par certains choix auxquels nous devons réfléchir en profondeur.
Une stratégie de conservation n'est pas réaliste si elle n'est pas conciliable avec les besoins des populations locales.
Sommes-nous prêts à modifier nos modes de production et de consommation pour préserver cette biodiversité ? Il faut bien reconnaître que pour le moment les choses ne vont pas dans ce sens et que beaucoup de discours que l’on peut entendre relèvent de ce paradoxe…
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