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ACTUSCIENCES


Biocarburants

Valorisation non alimentaire de la biomasse



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l'asbl VALBIOM en Wallonie et la valorisation de la biomasse
Maïs à tout faire: exemple de valorisation de la biomasse
Types de biocarburants

VALBIOM

L’asbl ValBiom est issue de la synergie de l’asbl BELBIOM et de l’asbl VALONAL, qui, œuvrant toutes deux pour la valorisation non alimentaire de la biomasse avec un souci de protection de l’environnement, ont fusionné le 7 janvier 2002 pour mettre en commun leurs points forts dans l’intérêt d’une meilleure coordination du secteur. L'association a pour objet principal la promotion et l'encouragement de la valorisation non alimentaire de la biomasse auprès de toutes les parties concernées, avec le souci de respecter les principes du développement durable.

La biomasse, c’est l’ensemble de toutes les matières premières renouvelables d’origine végétale ou animale destinées à des utilisations non alimentaires. Rien qu’en Europe, il existe une centaine d’espèces végétales qui peuvent être utilisées pour la fabrication de produits non alimentaires et pour la création d’énergie.
Pour en savoir plus: cliquer ici.

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Types de biocarburants

Il existe aujourd’hui deux grands types de biocarburants :

1) l’éthanol, qui est utilisé dans des moteurs de type « essence », le plus répandu, sa production s’élevant à environ 19 Mt en 2003 obtenue pour l’essentiel au Brésil et aux États-Unis. Ce carburant est obtenu à partir des plantes sucrières (canne à sucre, betterave) et amylacées (blé, maïs). Ces différentes filières passent toutes par une étape de fermentation transformant les sucres en éthanol et une étape plus ou moins poussée de distillation qui sépare l’alcool de l’eau. Certaines de ces filières génèrent des quantités importantes de coproduit, ce qui assure une certaine rentabilité économique.
L’éthanol peut être utilisé pur, en mélange ou bien encore sous sa forme d’éther (ETBE), produit par réaction avec de l’isobutène issu des raffineries. L’usage de l’éthanol pur ou à très forte concentration (par exemple 85 % ou E85) nécessite une adaptation spécifique du véhicule (systèmes d’injection, réglages moteur, compatibilité des plastiques et des joints, stratégies spécifiques pour le démarrage à froid pour l’éthanol pur). A des teneurs plus faibles, aucune adaptation n’est nécessaire. Il peut être utilisé à des teneurs variant de 5 à 10 % comme aux États-Unis.



Source: planete-enrgies.com



2) les esters méthyliques d’huiles végétales (EMHV), destinés à un usage dans les moteurs de type « diesel », sont produits pour l'essentiel en Europe (1,6 Mt en 2003). Ce carburant est produit à partir d’huiles végétales issues par exemple de colza, de tournesol, de soja ou même de palme. Dans le cas où l’huile provient du broyage de graines (colza, soja, tournesol), un résidu solide (le tourteau) est produit (1 à 1,5 t de tourteau/t d’huile). Il est généralement réservé à l’alimentation animale. Les huiles végétales doivent être transformées en une opération de transestérification avec un alcool, aujourd’hui le méthanol, qui donne les esters méthyliques d’huiles végétales et de la glycérine (0,1 t de glycérine/t d’EMHV). Le rôle de ce coproduit dans la valorisation finale de la filière est loin d’être négligeable.
Tout comme l’éthanol, l’EMHV peut être utilisé pur ou en mélange. L’utilisation pure nécessite des adaptations du véhicule, ce qui en limite la diffusion. Aujourd’hui, l’EMHV est principalement utilisé en mélange à des teneurs variant de quelques % jusqu’à 30 %.



Source: planete-enrgies.com


Cliquer ici pour en savoir plus sur les types de biocarburants, en particulier sur l'huile végétale pure obtenue à partir du colza en Wallonie

Le CIEN, association assurant des missions de formation aux technologies des énergies nouvelles et d’informations dans ce domaine, propose sur son site une présentation très accessible des biocarburants, avec des schémas illustrant les procédés de fabrication: cliquer ici.

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Maïs à tout faire

De plus en plus, l'industrie utilise la céréale pour fabriquer dentifrice, sacs plastique, cosmétiques et demain carburants. Premiers pas de cette chimie verte, dans une usine qui augure des futures bioraffineries.
Ci-après, un article de Julien LEVY paru dans le quatidien français Libération ( samedi 22 janvier 2005)

Cliquer ici pour télécharger le document (pdf)

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