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ACTUSCIENCES


Biocarburants

Les avantages et les inconvénients



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Les avantages
Les inconvénients

Les avantages

Les biocarburants peuvent être une réponse très ponctuelle et une réelle avancée pour quelques pays précis. Par exemple, Madagascar, relativement peu peuplé, et comptant parmi les pays les plus pauvres du monde, ne consomme que 12 000 barils de pétrole par jour. Produire l'équivalent en biodiesel ne réclamerait que quelques 4 000 km2 de jatropha, ce qui ne paraît pas irréaliste (moins de 1 % de la surface du pays).



Source: Wikipedia ; La Jatropha (de la famille des euphorbiacées)est réputée pour son huile de plus en plus résentée comme une alternative au pétrole. Par ailleurs, elle présente des avantages écologiques: peu exigente, elle convient bien aux régions semi-arides et permet de lutter contre l'érosion des sols.


L’utilisation d’huile pure de colza ou de tournesol à la place du gazole permettrait une réduction des trois quarts des gaz à effet de serre émis pendant l’ensemble du cycle de vie du carburant, de sa production à sa combustion, pour un même contenu énergétique. Celle de l’éthanol pur, à la place de l’essence, permet une réduction de 75 %. Par opposition aux rejets massifs de CO2 des énergies d’origine fossile que rien ne compense et qui sont libérés lors de la combustion d'essence ou de gazole, le CO2 émis par les biocarburants durant leur combustion est compensé par le carbone absorbé par les plantes (colza, tournesol, etc.) durant leur phase de végétation. C'est ce rapport entre le CO2 retenu par les végétaux et le CO2 émis lors de la combustion qui explique la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, durant la combustion, ces carburants verts ne dégagent ni particule, ni ozone, ni souffre.

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Les inconvénients

Les surfaces agricoles dédiées à la production de biocarburants ne remplacent pas nécessairement l'agriculture existante mais empiètent sur les espaces naturels, et notamment la forêt. En Malaisie par exemple, on estime que 87% de la déforestation est liée à la production d'huile de palme, et les forêts défrichées sont brûlées (rejet supplémentaire de CO2 dans l'atmosphère, qui n'est pas compensé par les palmeraies arbustives).

Enfin, l'agriculture intensive utilise une quantité d'énergie énorme (29 % supérieure à l’énergie contenue dans ce bioéthanol selon des chercheurs américains) et rejette des polluants nocifs pour l'environnement.

Sur les questions de bilan énergétique, de disponibilités de surfaces agricoles..., voir le site de Monsieur Jancovici.

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