Questions traitées:
Bien quon soit encore au début des développements (exploration - exploitation) des potentialités biochimiques spécifiques aux cultures cellulaires animales, des pas importants ont néanmoins été réalisé depuis les développements technologiques obtenus pour les cultures de bactéries ou de levures.
Les travaux pionniers de Weizmann en 1914 concernaient lobtention dacétone et de buthanol par fermentation bactérienne (dans un contexte de guerre
et donc de coupures des sources dapprovisionnement). Dans les années 40, toujours dans un contexte de guerre, il était possible dobtenir de la pénicilline en bioréacteur de 20000 litres. Dune guerre à lautre, la fermentation bactérienne a permis datteindre quasi un développement industriel complet. La plupart des procédés technologiques sophistiqués ultérieurs sont dune manière ou dune autre la modernisation des vieux procédés de fermentation de lentre-deux-guerres.
Comme pour les procédés de fermentation des micro-organismes, une évolution similaire peut être tracée pour la culture des cellules animales. Cest à la fin des années 1940 quENDERS a produit des virus de la poliomyélite à partir de tissus embryonnaires humains et a donné le coup denvoi dune production à grande échelle de culture de tissus pour produire des vaccins contre la polio.
Auparavant, HARRISSON en 1907 avait réussi à maintenir en vie en utilisant de lhémolymphe, utilisée comme simple « colle », un fragment de tissu de grenouille.
En 1912, le très controversé Alexis CARREL a pu maintenir en vie des cellules embryonnaires du cur de poule
plus longtemps que le temps de vie dune poule elle-même. On lui doit débat et controverses autour des notions de « cellules immortelles », et de limportance du milieu de nutrition pour la multiplication de cellules
isolées de lorganisme où elles sont censées évoluer.
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