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ACTUSCIENCES


Incitants pour devenir
agriculteur "bio"



Le paquet de réformes de l'Agenda 2000 a mis beaucoup plus l'accent que par le passé sur le développement rural, devenu le "deuxième pilier" de la PAC, avec le respect de l'environnement pour principale mission. Bio ou pas, les agriculteurs sont désormais tenus de respecter certaines normes environnementales de base sans compensation financière et sont soumis au respect du principe dit du "pollueur-payeur". Toutefois, les mesures agri-environnementales arrêtées dans le cadre des programmes de développement rural proposent de rémunérer les agriculteurs, lorsque ceux-ci souscrivent des engagements environnementaux allant au-delà des bonnes pratiques agricoles : les exploitants qui pratiquent l'agriculture biologique sont en droit de percevoir des primes agri-environnementales (uniquement les primes compatibles avec le cahier des charges de l'agriculture biologique - certaines primes leur sont interdites car contraires aux règles de production bio), puisqu'il est admis que ce système agricole est bénéfique pour l'environnement.

Les frais de production pour les produits biologiques sont nettement plus élevés que dans l’agriculture classique. Pour cette raison, il existe en Belgique un système d’aides en faveur des exploitants agricoles qui s’engagent à introduire ou à maintenir des méthodes de l’agriculture biologique.

Notons que les exploitants qui souhaitent la certification de leur mode de production biologique, doivent observer une période minimale de conversion de deux ans (avant ensemencement) dans le cas des cultures annuelles et de trois ans dans le cas des cultures pérennes.

En outre, l'agriculture biologique peut être encouragée par des aides aux investissements dans le domaine de la production primaire, de la transformation et de la commercialisation. Grâce à cet ensemble de mesures, le cadre de la politique de développement rural devrait contribuer notablement à l'expansion de l'agriculture biologique.